Soucieux du respect des droits de la femme et de la fille, le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a appuyé une campagne de sensibilisation dans le cadre du projet « zéro violation des droits des femmes à l’horizon 2050 ».
Le but est de former un » réseau des femmes et des jeunes filles défenseures de leurs droits « . Raison pour laquelle, les initiateurs du projet comptent sensibiliser notamment dans des écoles, des universités et des centres des femmes.
» Parmi les principes qui sont à la base des droits de l’homme figurent aussi l’égalité et la non-discrimination. Il est donc clair que les femmes et les jeunes filles doivent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux au même titre que les autres citoyens « , a déclaré le président de la CNDH le 29 septembre 2023, au cours d’une activité organisée à Kinshasa pour annoncer ce projet.
Il a également déploré le fait que les femmes sont souvent victimes des violations graves des droits de l’homme, à cause des us et coutumes rétrogrades, des attitudes et pratiques qui se reposent sur des idées préconçues en fonction du genre.
Profitant de la circonstance, M. Nsapu Mukulu a eu à rappeler certains instruments juridiques internationaux et régionaux reconnaissant les droits de la femme, à savoir la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique.
» En République démocratique du Congo, le nouveau code de la famille révisé en 2016 apporte des avancées significatives sur le plan de l’égalité entre l’homme et la femme dans le domaine de la vie sociale « , a-t-il indiqué.
» Le vœu de la CNDH-RDC qui milite pour la promotion et la protection des droits de la femme est de voir ce forum examiner notamment comment l’ODD 5 peut être mis en œuvre par l’Etat congolais. Question de garantir les droits de la femme et de la jeune fille, de comprendre et d’identifier les lacunes et les obstacles dans la mise en œuvre des instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux qui reconnaissent leurs droits « , a conclu le président de la CNDH.
Notons que cette campagne est une initiative de la Fondation Chris Ngal, en collaboration avec la section Genre de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), la société civile ainsi que la CNDH.
TS
