La journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale a été célébrée le 23 mai de cette année autour du thème : « Mettons fin à la Fistule, Mettons fin à l’inégalité entre les genres et Mettons fin aux inégalités en matière de santé.»
Il appert de signaler que c’est depuis le 23 mai 2013 que les Nations Unies ont institué cette journée afin de sensibiliser la population sur cette question et aussi mobiliser un soutien dans le monde entier.
La célébration de cette année secouée par la Covid-19, a été sanctionnée par une visioconférence qui a réunit une vingtaine de participants dont des journalistes, des représentants des sages-femmes, des médecins ainsi que le Représentant adjoint de l’Unfpa en RDC, monsieur Victor Rakoto.
Aussi, une délégation de cette instance des Nations Unies a rapporté des kits complets des soins dont les matériels pour la chirurgie réparatrice, les pinces ainsi que des consommables dont les compresses, les sondes, les collecteurs des urines à l’hôpital Saint-Joseph de Limete où des femmes atteintes de cette maladie sont prises en charge.
A en croire monsieur Victor Rakoto, Représentant adjoint de l’UNFPA en RDC, les mariages et les grossesses précoces sont les premières causes de la fistule obstétricale. Et pour l’éradiquer, il faut des ressources énormes à investir à la fois dans la prévention, la réparation et la réinsertion des femmes victimes.
Il a en outre précisé que les femmes atteintes de cette maladie bénéficient gratuitement des soins grâce à l’aide du financement des partenaires.
Retenons que la fistule obstétricale est une lésion grave et dangereuse susceptible de survenir lors d’un accouchement. Son apparition est directement liée à l’une des principales causes de mortalité maternelle.