Dans le cadre de la célébration de l’édition 2019 de la journée Internationale de la jeune fille, l’Union des Professionnels des médias du Bénin en partenariat avec Plan Bénin a organisé dans l’après midi de ce jeudi 10 octobre une séance d’échanges avec les Professionnels des médias à propos du rapport sur la situation des filles dans le monde en 2019 à la maison des médias de Cotonou.
Valoriser la jeune fille en œuvrant pour son leadership et son développement, tel est l’objectif des échanges qui ont eu lieu ce jeudi entre les Professionnels des médias et la présidente de l’Upmb spécialement représentée par Pascaline Sossoukpè Eké qui a été coachée par Zakiath Latoundji ( présidente de l’Upmb) juste pour la circonstance.
Ainsi donc, Pascaline Sossoukpè Eké a joué lors de ces échanges joué le rôle de la présidente Zakiath Latoundji en présentant le rapport « réécrire son histoire » qui porte sur la situation des filles dans le monde en 2019. Mais à l’entame des échanges, Zakiath Latoundji dans une brève allocution a rappelé l’objectif de ces échanges.
« Nous sommes là parce que Plan Bénin nous fait l’honneur de nous associer à l’expérience de take over »
a- t- elle affirmé
Elle a donc adressé ses remerciements à Plan Bénin pour cette initiative en son nom propre et au nom de tous les Professionnels des médias. Elle n’a pas manqué de rappeler que le rapport qui fait objet d’échanges pour cette rencontre interpelle tous les acteurs des médias. Elle a par ailleurs rappelé le pouvoir des médias qui peuvent permettre aux journaliste d’œuvrer activement pour le leadership des jeunes filles à travers leurs productions.
A sa suite, le représentant résidant de Plan Bénin, Karl Frédérick PAUL a pris la parole pour expliquer plus amplement le programme « girls take over ». A en croire ses propos, ce programme permet à des professionnels de travailler avec des jeunes filles leaders en leur cédant des places tout en mettant des filles dans leurs rôles et fonctions. L’objectif de ce programme selon lui est de construire le leadership des jeunes filles et de favoriser leur épanouissement. Il n’a pas manqué de dire toute satisfaction pour ce partenariat entre l’Upmb et son institution qui, a-t-il promis sera fructueuse les années à venir. Il a également rappelé la raison qui sous tend cette collaboration avec les Professionnels des médias.
« Les médias sont la caisse de résonance de la lutte en faveur de l’égalité des filles »
a-t-il notifié
à ce propos. Il a enfin souligné que les filles sont de puissants agents de changement. Il a en terminant ses propos remercié tous les journalistes pour le travail qu’ils abattent au quotidien. Enfin, Pascaline Sossoukpè Eké, dans le rôle de présidente de l’Upmb a présenté le rapport « Réécrire son histoire sur la situation des jeunes filles dans le monde en 2019 ».
On retient donc qu’au terme de ce rapport, que les leaders féminins sont sexualisés et chosifiés, que les leaders masculins sont la norme et que les filles et jeunes femmes ont besoin de modèles à suivre.
Pour ce fait, des recommandations dudit rapport sont telles qu’il faut rendre visibles et normales les histoires présentant le leadership des femmes, arrêter la sexualisation et la chosification des femmes et jeunes filles et enfin financer les femmes réalisatrices. Il s’en est suivi une séance de questions réponses entre Pascaline Sossoukpè Eké et les journalistes. Questions auxquelles la jeune Pascaline, étudiante en droit et en anglais a répondu avec brio.