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Éducation

Impact de la Covid-19 sur l’éducation: les écoliers ont perdu 1800 milliards d’heures d’enseignement

En RDC tout comme dans d’autres pays, la Covid-19 provoque de graves conséquences sur l’éducation. D’après les enquêtes du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), depuis 18 mois, près de 77 millions d’enfants sont privés d’école en raison de la pandémie. « Les écoliers ont déjà perdu 1800 milliards d’heures d’enseignement en présentiel à cause des confinements imposés par la Covid-19 », a révélé l’UNICEF, soulignant que le droit d’aller à l’école et d’apprendre est essentiel pour le développement, la sécurité et le bien-être de chaque enfant.
Pourtant, dans de trop nombreux pays, les salles de classe ont demeuré et demeurent fermées durant plusieurs mois alors que l’activité sociale continue dans les restaurants, les salons de beauté et les salles de sport.

Pour cette génération d’enfants et de jeunes, toute nouvelle perturbation de leur scolarité est inenvisageable, c’est pourquoi l’UNICEF avait appelé les gouvernements à rouvrir les écoles dès que possible et à remettre l’éducation sur les rails.

Les organisations des Nations unies pensent que «l’école devrait être le dernier endroit à fermer et le premier à rouvrir». Elles ont souligné que l’effet de la fermeture des écoles sur l’apprentissage, la santé et le bien-être des élèves a été dévastateur. « Les répercussions sur chaque enfant, sur sa famille, sa communauté et sa situation économique se feront sentir pendant des années. Nombreux sont les enfants qui ne rattraperont jamais leur retard », ont-elles prévenu. Pour ces organismes, si tous les enfants ont été affectés par la fermeture des écoles, ce sont les plus vulnérables qui ont été le plus durement touchés.
En RDC et ailleurs, certains élèves ont pu avoir accès à l’apprentissage à distance durant la fermeture des écoles, mais un grand nombre d’entre eux a éprouvé des difficultés pour suivre les cours en ligne en raison du manque de soutien.
« Au moins un tiers des écoliers dans le monde n’a pas eu accès du tout à l’apprentissage à distance », a constaté l’UNICEF. Et de renchérir: «au moins un élève sur trois n’a pas eu accès à l’apprentissage à distance durant la fermeture des écoles».

D’autres conséquences

Selon les enquêteurs des Nations unies, la fermeture des écoles a entraîné « une diminution de l’activité physique, une mauvaise alimentation ainsi qu’une hausse du niveau d’anxiété, des cas d’automutilation et de l’exposition à la violence familiale ». Pour un grand nombre d’enfants, ont-ils poursuivi, l’absence d’école signifie travail, mariage et grossesse précoce. « Une fois engagés dans cette voie, il est souvent impossible pour les filles ou les garçons de retourner à l’école », a déploré l’UNICEF, ajoutant que le fait que les enfants restent à la maison a également obligé les parents à abandonner leur emploi, en particulier dans les pays où les congés pour motif familial sont limités ou inexistants. Et cela, en dépit des données probantes qui, à ce jour, démontrent que les écoles ne sont pas un facteur de transmission de la Covid-19 déterminant au sein des communautés. Pour sa part, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la fermeture des écoles devrait être envisagée uniquement dans les cas extrêmes et seulement comme mesure temporaire de dernier recours. L’avenir de la prochaine génération en dépend.

Cet article a été réalisé avec l’appui de l’union Européenne International Partnerdhips@EU Partnerships

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