L’Editrice et directrice générale du média Femme d’Afrique Magazine, Christelle Mpongo, a donné, jeudi 12 septembre 2024, la quintessence de la photo de presse aux étudiants de L2 LMD des Sciences de l’information et de la communication de l’Université Pédagogique Nationale ( UPN), dans le cadre du cours de Graphisme.
Dans son intervention consacrée à la deuxième partie du cours de Multimédia, elle a axé son propos sur l’importance des images dans la presse, tout en mettant en exergue son expérience personnelle pour motiver les étudiants à développer leur esprit entrepreneurial.
C’était également une occasion pour les apprenants d’échanger avec l’Editrice de Femme d’Afrique Magazine, sous l’œil de Mme Arlette Masamuna, titulaire du cours de graphisme, d’image et de photo.
A cette occasion, Mme Mpongo a expliqué à ces étudiants que les images ont une valeur informative dans la presse. Elles complètent l’information ou résument l’événement.
» Les images ont un pouvoir de communication plus important que celui accordé à d’autres éléments. Elles permettent de transmettre des messages, des émotions et des histoires de manière efficace et immersive. Une image vaut mille mots », a-t-elle soutenu.
Répondant à la question d’un étudiant concernant le rôle que joue la légende sur une image, Mme Mpongo a souligné que, l’image étant polysémique, la légende détermine le contenu de l’image tout en mettant un accent particulier sur ce qui se passait à l’école primaire, où les différentes légendes aidaient à comprendre les messages des photos.
Samuel Nakatala, un autre étudiant, a cherché à savoir si l’avènement de la Photoshop n’était pas un danger pour la photographie classique. De son côté, Mme Mpongo lui a assuré qu’il faut préalablement disposer d’une photo avant d’utiliser l’application Photoshop, qui sert au traitement des images, tout en l’informant qu’à part Photoshop, il existe d’autres applications qui aident même à redimensionner les photos.
L’étudiante Kinzeye a, quant à elle, posé la question de savoir quelles sont les difficultés rencontrées par l’Editrice de Femme d’Afrique Magazine dans son parcours, avant de demander quelques conseils au nom de la jeunesse qu’elle représente.
» L’entrepreneuriat n’est pas facile, surtout quand on est une femme. J’ai maintenant une expérience de 11 ans comme éditrice et 20 ans comme journaliste. J’avais une vision différente de celles de mes parents. Mon père me voyait avocate, ma mère médecin, tandis que moi-même, je me voyais écrivaine”, a-t-elle raconté.
Et de poursuivre : “ J’ai travaillé pendant 5 ans avec un salaire de 30 $, mais je le faisais parce que je voulais apprendre. J’ai persévéré. Il faut un investissement personnel. Commencez avec ce que vous avez, n’attendez pas un financement de quelqu’un d’autre. J’ai créé Femme d’Afrique Magazine pour redorer l’image de l’Afrique », a répondu Mme Mpongo.
Pour sa part, Mme Masamuna a posé la question afin de découvrir en quoi consistait la certification, étant donné que le média Femme d’Afrique Magazine venait d’achever son processus de certification.
Cela consiste à répondre aux normes requises, a répondu l’Editrice de ce média, en signifiant par exemple qu’il faut avoir des journalistes qualifiés et une charte éditoriale respectée. La certification, poursuit-elle, met le média en confiance, confirme la fiabilité du journal et ouvre les portes aux financements.
Notons que quelques exemplaires du nouveau numéro du Magazine de Femme d’Afrique ont été donnés au responsable du cours et à toute son équipe.
Serge Musene
