Au cours de la réunion de dissémination du rapport de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives tenue le mardi 27 août au siège de l’ITIE à Kinshasa, Me Théodore Mpiana Kabundi , coordonateur National Adjoint a.i en charge de l’administration et des finances à l’ITIE, a incité les femmes journalistes à investiguer dans les domaines des industries extractives.
Déplorant le fait que beaucoup des femmes journalistes se versent dans la politique, ce juriste veut voir celles-ci, en tant que communicatrices et éducatrices des masses, mettre en avant-plan les actions de l’ITIE afin de porter à la place publique les informations considérées comme des secrets d’Etat.
ITIE est une norme de portée internationale qui vise à contrôler et à publier l’apport de revenus des industries extractives, en l’occurrence, les industries minières et pétrolières, et le mettre à la disposition du public. C’est une structure tripartite qui comprend la société civile, les entreprises et le gouvernement.
La RDC est membre depuis 2005 mais le processus d’adhésion a duré quatre ans en raison des contraintes politiques. Ce n’est qu’en 2009 qu’elle a publié son premier rapport.
Retenons d’une manière succincte dans le rapport ITIE-RDC 2016 que sur les 264 entreprises minières comptabilisées, 116 seulement ont contribué au budget national à plus d’un milliard et sur les 11 entreprises pétrolières, 10 ont contribué avec 115 millions de dollars. Ce qui veut dire que la RDC est déclaré pays non minier en fonction du non respect du seuil de pourcentage de contribution fixé par les Fonds Monétaires Internationale.
Ont pris part à cet atelier sur la dissémination du rapport ITIE RDC 2016, les journalistes membres de l’Union Congolaise des Femmes de Médias, (UCOFEM) ainsi que ceux de Medias pour la Transparence.
Christelle Mpongo