L’humanité a célèbré le 31 juillet 2024, la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), sous le thème: « éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21ème siècle”.
En République démocratique du Congo, la soixante deuxième anniversaire de cette journée a été commémorée par le Ministère du Genre, Famille et Enfant.
La JIFA est un rendez-vous annuel qui a pour but de faire le point sur l’évolution des droits des femmes et de l’égalité des genres en Afrique. C’est aussi une occasion pour identifier de nouvelles perspectives, informer, sensibiliser, mettre en lumière des réalisations, des défis et des contributions des femmes africaines en rapport avec les droits des femmes. Il est question de faire également un plaidoyer pour le renforcement des mesures prises par des gouvernements en faveur de l’autonomisation des femmes.
Commémorée dans plusieurs pays du continent, cette journée reste tout de même moins connue par un grand nombre. Cependant, elle existe depuis de décennies et elle a été initiée par Awa Keita, une militante et femme politique Malienne, considérée comme une figure de l’indépendantisme et du syndicalisme ainsi que du féminisme au Mali.
En marge de cette journée, les femmes sont appelées à se développer et à se prendre en charge. Beaucoup soutiennent leur lutte pour la paix, l’égalité et le développement du continent aux côtés des hommes.
“ Je suis fière d’être une femme africaine. Aujourd’hui, nous devons considérer la lutte menée par les femmes africaines, surtout concernant les études et le travail. Jadis, nos mères n’avaient pas accès aux études supérieures”, a déclaré une technicienne de laboratoire, diplômée de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa (ISTM), Edith Mpaleng.
Et de poursuivre : “ A ce jour, les femmes africaines vont à l’université et occupent également des postes de responsabilité au même titre que les hommes. Cela prouve à suffisance que la femme africaine a connu une évolution”.
Pour rappel, c’est à la date du 31 Juillet 1962 que les femmes africaines se sont réunies pour créer la première organisation dédiée à la femme africaine.
Malgré les différences ethniques et linguistiques, cette organisation panafricaine avec comme mission d’amener les dames d’unir leur force, de travailler ensemble pour un idéal, notamment de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine.
Serge Musene
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