En marge de la mission économique marocaine, la Chambre de commerce, d’industrie et de service ( CCIS) RDC en collaboration avec la CCIS de la région rabat sale kenitra au Maroc, a organisé, une rencontre des entrepreneurs, le mardi 10 juin 2025, dans la salle capitole de l’hôtel Rotana, à Kinshasa, capitale de la RDC.
Il était question à travers cet événement, de renforcer les liens économiques entre la RDC et le Maroc, de réunir des acteurs clés du secteur privé pour discuter des opportunités d’investissement et de promouvoir un partenariat durable.
Avant d’entrer en profondeur des différentes activités prévues pour la journée, le facilitateur et maître de cérémonie, Martin Mutanda Tshivulukidi, Vice-président et key account manager à la CCIS RDC, a révélé que le programme était axé sur l’investissement, l’innovation et l’impact.
Quant au Président de la CCIS RDC, Jean-Robert Isifua Bokumbe a mis en exergue l’importance d’entretenir une relation déjà existante entre les deux pays : «Nous voulons faire du business, traiter, collaborer avec le Maroc pour que nous puissions, nous aussi bénéficier de son expertise et du développement de toute ses activités», a fait savoir Jean-Robert Isifua.
Insistant par ailleurs, sur la portée du développement des relations sud-sud et la relation fraternel entre la RDC et le Maroc : « le Maroc est l’un des pays frère », a-t-il lancé.
Le Vice-président de la CCIS Maroc, Yassir Sabar, l’Ambassadeur du Maroc en RDC, Rachid Agassim et les autres hommes d’affaires marocains présents à la rencontre, ont exprimé leur volonté de s’engager dans un partenariat public-privé gagnant-gagnant qui doit favoriser à coup sûr, le développement mutuel de deux pays, tout en martelant sur leur fraternité avec la RDC.
«Le Maroc et la RDC entretiennent une relation fraternelle ancrée dans l’histoire et une volonté politique forte. Aujourd’hui nous avons une opportunité de la traduire en une collaboration dynamique », a affirmé Yassir Sabar.
Présent à l’activité, Fiston Lukwebo, Ministre provincial de Kinshasa en charge du partenariat public-privé et PME, a mis en avant les opportunités offertes par la capitale de la RDC, forte de ses plus de 15 millions d’habitants.
Selon lui, cinq domaines stratégiques ont été identifiés pour un partenariat avec Rabat, notamment, l’industrie locale, l’assainissement, l’énergie, le transport et la santé.
Le Ministre Lukwebo a ajouté que ce partenariat a pour objectif de créer des investissements concrets et des projets structurés pour une coopération mutuellement bénéfique, car, e protocole d’accord signé entre les Chambres de commerce des deux villes, marque une avancée vers cet objectif commun. À l’en croire, Kinshasa se projette vers un avenir inclusif, cherchant à transformer cette collaboration en un tremplin pour une économie durable et innovante.
Temps fort et exceptionnel de la rencontre
Étant une activité qui met en avant le partenariat du développement économique, les deux Présidents de la CCIS de la RDC et du Maroc, ont apposé leur signature au bas de la convention pour le renforcement de la coopération de deux chambres.
Un autre moment captif était celui des interventions des différents acteurs du secteur privé, entre autres, le Directeur général d’Equity bank BCDC, les responsables de Bank of Afrika, de l‘ANADEC ou encore le DGA de la BGFIBank RDC, Herman Yeo.
Le DGA de la BGFIBank RDC Herman Yeo, a, lors de son mot, d’abord loué l’initiative, en présentant ensuite, la répresentivité de la BGFIBank qui est actuellement planté dans onze pays africains dont un pays d’Europe et le programme BGFI Moseka, qui accompagne les femmes entrepreneures.
Sur place, il a invité les femmes entrepreneures de bien vouloir se joindre au programme BGFI Moseka, en faisant savoir qu’il y a plusieurs autres initiatives en cours à l’image du programme BGFI Masolo.
Le moment captivant était le partage d’expériences entre les différents entrepreneurs. À cet effet, Christelle Mpongo, Éditrice générale de Femme d’Afrique Magazine et présidente de l’ONG Kivuvu ya Nketo, a profité de l’occasion pour partager son expérience et mettre en exergue les différents défis auxquels son entreprise fait face.
« La grande difficulté que j’ai, c’est au niveau de l’impression du magazine. Je dois effectuer un voyage pour la Chine, soit pour Dubaï, quant à ce. Or, si j’ai une imprimerie au niveau local, je le ferai seule.»
Il faut noter que l’organisation de cet événement a ouvert la voie à un avenir inclusif et durable pour la RDC et le Maroc.
Thérèse Bukasa
