Il est un fait qu’actuellement, en République démocratique du Congo, la situation épidémiologie concernant la Covid-19 a beaucoup évolué et dans un sens positif. D’après le ministre de la santé, la courbe est descendante alors qu’il y a un peu plus de deux mois, toutes les salles de réanimation étaient bondées et les lits étaient occupés à plus de 80% par des malades atteints de la Covid-19.
Les mesures restrictives prises en son temps par le Chef de l’Etat et le gouvernement sur fond du respect des gestes barrière, a porté ses fruits ramenant l’occupation des lits dans les hôpitaux à près de 5%. Le pays qui est à sa troisième vague avec 2.500 cas par semaine, a fini par quitter la liste rouge dans laquelle certains États l’avaient placé, a révélé le ministre dans une récente intervention dans les médias.
Tous ces efforts doivent cependant être encouragés par une campagne de vaccination censée toucher un plus grand nombre des congolais. Pour ceux qui ne le savent pas, la vaccination est libre et volontaire. Elle est aussi gratuite sur toute l’étendue du pays et dans tous les grands hôpitaux publics et privés. La population-cible est exhortée à aller aisément se faire vacciner.
En se vaccinant, on se protège et on peut travailler sans risque de s’exposer à la maladie. Il faut reconnaître que cette pandémie a ralenti l’économie mondiale et notre pays en a ressenti le contre- coup. Il y a donc lieu de contrer sa progression.
Aujourd’hui, la RDC figure parmi les pays qui disposent d’une variété des vaccins disponibles et accessibles à toute la population. En plus d’Astra Zeneca, Moderna, Sinovap et Pfizer, le pays venait récemment de recevoir un autre lot de vaccin Johnson.
En définitive, pour lutter contre cette pandémie de la Covid-19 qui a coûté la vie à plus de 4,7 millions d’âmes à travers le monde, la vaccination représente, aujourd’hui plus qu’hier, la seule alternative plausible. Qui dit mieux ?
cet article a été réalisé avec l’appui de l’Union Européen International Partnerships@EUPartnerships
