Les femmes journalistes membres de l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) et de l’Association Congolaise des Femmes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE), ont pris part, le 16 octobre 2024, dans la salle Irina Bokova de la Direction-pays de l’UNESCO, à Kinshasa, à l’atelier de renforcement des compétences dans le domaine du numérique.
Ayant pour thème: « La femme journaliste congolaise à l’ère du numérique« , ledit atelier est tombé à pic à la lumière des nombreux défis en lien avec l’évolution numérique, entre autres, la circulation rapide de l’information dans les réseaux sociaux ou les plateformes numériques entraînant du coup la diffusion des fausses informations.
Signalons que le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a été représenté dans cet atelier. Lors de l’allocution de son représentant à son lancement, il a salué les progrès enregistrés par les femmes journalistes.
Selon lui, ces dernières, caractérisées par le dévouement, la détermination et la consolidation des valeurs féminines, se sont affirmées et occupent une place de choix dans le secteur médiatique congolais dominé par les hommes.
Le représentant du ministre de la communication et médias, a pointé ainsi la responsabilité de la femme journaliste congolaise à l’ère du numérique qui doit bénéficier du renforcement des compétences à mesure de l’amener à utiliser les outils liés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et à lutter efficacement contre toute forme de désinformation.
« Pour ma part, nous considérons qu’il est donc impossible, je dirais même irréaliste, d’affronter les défis des médias à l’ère du numérique, sans les femmes journalistes fortes, celles qui, au-delà de leur rôle de mère, s’engagent dans le monde médiatique pour récolter, traiter et informer toute une nation à leursrisques et périls ».
Prenant la parole à son tour, le représentant ad interim de l’UNESCO, Saip Sy, a mis l’accent sur le fact-checking qui est, en termes simples, le processus permettant, d’une part, de détecter les Fake-news ou les informations fausses, trompeuses ou tronquées, et d’autre part, de proposer les versions valides ou factuelles.
Pour l’UNESCO, cet atelier revêt une grande importance, car, contribuant au développement de l’éducation aux médias et à l’information, notamment, autour de l’accès à l’information, aux savoirs pertinents et à l’autonomisation personnelle.
Pour ainsi dire que la participation active des femmes journalistes à une telle formation les amène à faire l’état des lieux de leur niveau de connaissance et descompétences en ce qui concerne le fact-checking, à partager les expériences et surtout à mettre en place des stratégies personnelles ou collectives pour une pratique de vérification efficace pour permettre l’éradication du phénomène Fake-news ou la réduction des effets négatifs y afférents grâce à la promotion des dispositifs et capacités de discernement critique.
Présent à cet atelier en tant que formateur, Patient Ligodi, a exhorté les femmes journalistes à vérifier l’information avant de la publier en plus des canaux pouvantd les aider à détecter un fake news pour garder sans nul doute la crédibilité.
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