L’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), a dénoncé avec la dernière énergie, ce dimanche 12 octobre, à travers un communiqué, le viol collectif de quatre femmes cultivatrices dans la mission catholique de Kamponde, située dans le secteur de Tshishilu, territoire de Dibaya, au Kasaï Central.
Selon ledit communiqué, les auteurs de cette barbarie sont du village Kalangala et ont surpris les victimes en pleine activité champêtre. En dehors du viol collectif commis, ces présumés violeurs ont également emporté plus de 1 500 000 francs congolais, propriété de la détentrice du champ. Un homme présent sur le lieu du forfait a été torturé par ces villageois mal intentionnés, avant qu’ils ne prennent la fuite.
Les quatre victimes grièvement blessées et profondément traumatisées, sont actuellement internées pour des soins appropriés à l’hôpital de Saint François de Tshimbulu, informe-t-on.
Fidèle à sa mission, l’ONG FMMDI a assuré à travers le document, qu’elle a pris en charge les victimes sur le plan psychosocial et médical en guise d’accompagnement jusqu’à leur rétablissement.
Au delà de tout, l’ONG FMMDI a condamné fermement ces actes inhumains et appelé dans le même temps, les services de sécurité et de justice à ouvrir une enquête urgente, afin d’identifier, arrêter et traduire les auteurs présumés de ce viol collectif devant les juridictions compétentes, note-t-on.
FMMDI a rappelé que ces actes ne doivent plus être tolérés dans une société qui se veut juste et respectueuse des droits humains. En exhortant également les autorités à renforcer les mécanismes de protection des femmes rurales, souvent exposées à toutes sortes de violences surtout dans les milieux isolés.
Et de conclure en ces termes : la vigilance communautaire, la réponse judiciaire et l’implication des autorités locales sont désormais attendues pour éviter la répétition de tels crimes et garantir la sécurité des femmes dans les zones reculées.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia
