La Ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a signé, le jeudi 03 avril 2025, à Kinshasa, l’acte d’engagement lors de la clôture de la table-ronde sur l’appropriation et la reconnaissance du Genocost ou génocide congolais.
Organisée sous le haut patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, par le Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la sécurité et la paix de l’humanité (FONAREV) et la Commission Inter-institutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIAVAR), cette table a connu la participation de plusieurs personnalités de la République Démocratique du Congo venues témoigner leur attachement à la patrie.
Ayant rassemblé des filles et fils du pays issus de toutes les provinces et de tous les secteurs de la société, cette rencontre inclusive a permis de dégager des recommandations et stratégies majeures pour promouvoir l’appropriation du Genocost au niveau national et sa reconnaissance sur la scène internationale.
Cette stratégie s’étend à tous les domaines de la vie quotidienne du peuple congolais. Notamment, l’éducation, avec l’intégration de cette mémoire dans les programmes scolaires, les arts et la culture comme vecteurs de transmission et de résilience, les médias pour sensibiliser et informer ainsi que la justice, l’économie et la diplomatie afin d’ancrer cette cause dans une dynamique de réparation et de plaidoyer global.
Cette table-ronde a marqué une avancée décisive dans le devoir de mémoire et la volonté forte des congolais de rendre un hommage digne à leurs millions de morts.
Avec ses collègues membres du gouvernement, la ministre d’État Raïssa Malu a paraphé cet acte d’engagement à l’issue des travaux sur l’appropriation collective du Genocost et la reconnaissance internationale du génocide commis en RDC, en vue de la promotion de la culture de la paix.
La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a été représentée à la cérémonie de la clôture de cette table-ronde, par la Ministre des affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner.
Rappelons que le terme Genocost a été choisi pour expliquer la nature économique du génocide congolais, dévoilant en même temps, le discours trompeur souvent mené par certains médias qui soutiennent que les conflits tribaux ou ethniques sont la cause première du génocide et de l’instabilité en RDC.
Serge Musene
