La ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Nathalie Aziza Munana, a reçu, le jeudi 20 mars 2025, le président national de la Commission nationale des droits de l’homme de la République démocratique du Congo.
Le numéro un de la CNDH a informé la ministre sur la situation humanitaire très préoccupante des populations déplacées du Nord et du Sud-Kivu.
Paul Nsapu a déploré les conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces compatriotes, parmi lesquels des personnes âgées, des femmes et des enfants, ne respectant nullement les droits humains.
Considérant les différentes victoires du gouvernement congolais sur le plan diplomatique et étant conseiller du gouvernement sur les questions des droits humains, le président de la CNDH mène ce plaidoyer, tant auprès du ministère des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale qu’auprès d’autres membres du gouvernement, dans le but de permettre à ces Congolais déplacés de bénéficier de meilleures conditions de vie.
“La victoire diplomatique de la République démocratique du Congo est une réalité qui se traduit en termes des sanctions infligées au Rwanda et à la rébellion du M23-AFC, auteurs des crimes qui touchent aux droits humains. Il faut que le front judiciaire se lève pour lutter contre l’impunité”, a déclaré Paul Nsapu.
La ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale a apprécié cette démarche initiée par le président de la CNDH, tout en recommandant à son hôte de l’étendre à ses collègues ministres des Droits humains, de la Justice et des Affaires étrangères pour les matières qui relèvent de leurs compétences.
Il convient de signaler, par ailleurs, que peu avant de recevoir le président de la CNDH, Nathalie Aziza Munana a participé à une journée de réflexion au centre Wallonie-Bruxelles, organisée par la colline de Selembao à l’occasion du mois dédié aux droits des femmes.
La patronne des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale a saisi cette opportunité pour mobiliser les jeunes filles, femmes de demain, à intégrer l’armée pour servir la nation. Le grand cordon de la paix et servante de l’humanité a aussi partagé son expérience avec les jeunes sur cinq points : la confiance, la vision, la conviction, la détermination et la paix en soi.
Depuis la prise de la ville de Goma et celle de Bukavu par les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, les conditions de vie des populations de cette partie orientale de la République démocratique du Congo se sont de plus en plus détériorées, occasionnant ainsi la résurgence des maladies et les déplacements massifs des populations, notamment vers la ville de Bujumbura au Burundi.
Le président national de la Commission nationale des droits de l’homme reste déterminé à poursuivre son plaidoyer auprès des autres membres du gouvernement de la République et d’autres responsables de différentes institutions de la RDC.
Serge Musene
