La dépouille mortelle de la regrettée professeure de l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC) ex-Ifasic, Lucienne Kabangi Mutanda, a disparu de la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire, à Kinshasa, selon le constat fait par les membres de sa famille et ses proches, le dimanche 15 décembre 2024.
Un scandale qui ne dit pas son nom, vécu sur place aux installations de cette morgue où la famille tant biologique que professionnelle ainsi que les amis et connaissances de celle qui enseignait plusieurs cours à l’UNISIC, entre autre, l’économie des médias, furent dans l’angoisse la plus totale étant donné qu’ils étaient là pour lui rendre les derniers hommages avant son inhumation.
Les responsables de l’Hôpital Cinquantenaire ont affirmé, après cet événement tragique, que le corps de la regrettée Lucienne Kabangi avait déjà été enterré le samedi 14 décembre, bien entendu, suite à une confusion avec une autre famille lors de l’identification de la dépouille.
« Une famille aurait sortie un corps hier à 13h sans cérémonie et enterré directement à Masina Siforco. Un des enfants aurait contesté le corps de sa mère, mais il n’était pas compris par les adultes qui affirmaient que le formole aurait transformé ce corps. C’est fort possible que ça soit le corps de Mme Kabangi, parce que celui qui se trouve dans le casier où elle aurait été déposée, n’est pas reconnu par la famille comme étant son corps », a expliqué un enseignant de l’UNISIC.
La famille, les collègues et les étudiants de la professeure Kabangi qui a rendu l’âme le 3 décembre dernier, sont sous le choc, et cette situation a profondément ébranlé la dignité que l’on devait à une figure académique de son envergure. Ce scandale met en lumière desgraves dysfonctionnements dans le processus d’identification et de gestion des corps sans vie à l’Hôpital Cinquantenaire, créant sans conteste un climat de confusion et de douleur supplémentaire auprès de ceux qui regrettent la perte d’une grande intelligence.